Entêtée

Publié le par Caro

C'est en rentrant à la maison que la neige a commencé à tomber. Au fond de moi-même, j'espérais que les flocons s'estomperaient mais au contraire, ils ont commencé à s'accentuer. Ayant une réunion à 18h30 à Panazol, j'ai décidé de partir dès 17h00 de la maison afin de ne pas manquer cette réunion. Au préalable, je me suis munie d'une paire de chaussette, d'une culotte et d'un haut pour le cas où je serais contrainte de rester dormir chez l'habitant.

Me voilà donc partie à 50 km/heure sur ma petite route de campagne avec des flocons qui devenaient de plus en plus dense et une neige qui commençait à adhérer. Lorsque je suis arrivée au bourg, je me suis apperçue que la neige opérait déjà. Deux voitures étaient de travers devant la Mairie et la route de l'école était difficile à monter. J'ai alors tél à mon acolyte qui ne semblait pas être très émue par toute cette neige. Peut être que vers Limoges les flocons étaient peut être moins abondants. J'ai réfléchi quelques secondes dans ma voiture et j'ai décidé de garer ma voiture sur le champ de foire et de retourner à la maison, à pied. Au préalable, j'ai essayé de contacter toutes les personnes invitées à la réunion mais le réseau était over booké. J'ai enfilé mes gants, mis mon sac à main et mon sac d'écolier sur mon dos et saisissant mon autre mallette, je suis partie à pied. Sur mon chemin, un monsieur m'a proposé de me ramener chez moi. Mais en bas de la côte, je lui ai conseillé de ne pas aller plus loin car des voitures étaient déjà arrêtées et paraissaient ne pas pouvoir monter. Je me suis remise donc à marcher, croisant des gens qui attendaient dans leur voiture, en dehors de leur voiture, que la route se libère de l'encombrement d'autres automobilistes qui avaient eu moins de chance et qui ne pouvaient que constater les dégâts de tôle de leur auto. En redescendant la côte, j'ai croisé un camion qui partait en glissade et aussi le bus de l'école qui était arrêté avec tous les enfants dedans. Un monsieur marchait dans la direction opposée à la mienne, une pelle à la main voulant certainement déblayer le bus.
 
Enfin, je suis arrivée à la maison, trempée mais ravie d'être au chaud. Du coup, Stephane n'a pas été travaillé. Nous avons passé la soirée tous les deux sans enfant ni chiens condamnaient à rester chez mamie.
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